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L’armée algérienne, juge ou partie ?

Les manifestations populaires ont propulsé le faiseur de rois des coulisses au devant de la scène.
Algeria's President and head of the Armed Forces Abdelaziz Bouteflika (2nd R), Army Chief of Staff General Ahmed Gaid Salah(R) and Abdelmalek Guenaizia (2nd L), Minister Delegate to the Defence ministry attend a graduation ceremony of the 40th class of trainee army officers at a Military Academy in Cherchell 90 km west of Algiers June 27 ,2012.REUTERS/Ramzi Boudina(ALGERIA - Tags: POLITICS MILITARY) - GM1E86S088701
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Héritière de l’armée de libération nationale, bras armé de la lutte pour l’indépendance, l’armée algérienne est au cœur du système politique algérien depuis 1962. Aujourd’hui, cet arrangement a atteint ses limites. Le soulèvement populaire du 22 février a renvoyé l’armée à sa contradiction originelle de juge et partie au pouvoir.

Dès 1962, l’armée tranche en faveur d’Ahmed Ben Bella comme président du Conseil (il sera élu premier président de la république l’année suivante). Trois ans plus, son chef, le colonel Houari Boumedienne, assume directement le pouvoir à la suite du coup d’Etat du 19 juin 1965. Depuis, directement ou indirectement, l’armée fait et défait les gouvernements et pèse de manière considérable sur la vie politique du pays.

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