TEL AVIV — Les tensions étaient à leur paroxysme en Israël et dans la région mardi alors que le cabinet de guerre israélien délibérait pour une troisième journée sur sa réponse à l'offensive de missiles et de drones iraniens du 13 avril.
Alors que les dirigeants militaires et politiques israéliens ont souligné que des représailles étaient en préparation, leur calendrier, leur lieu et leur nature font l'objet d'intenses spéculations. Selon de hauts responsables israéliens, il n’est pas inconcevable que la réponse soit finalement dirigée contre les forces iraniennes ou leurs mandataires en dehors de l’Iran même.
Des messages ont été transmis depuis dimanche aux partenaires d'Israël, notamment dans le Golfe, en promettant que la réponse israélienne ne les mettrait pas en danger et ne fournirait pas à l’Iran une excuse pour les attaquer. En d’autres termes, Israël n’a apparemment aucune raison d’utiliser l’espace aérien de ses alliés pour attaquer l’Iran.
Les spéculations sur la nature de la réponse contrastent de façon flagrante avec la certitude quant à l'attaque iranienne, à sa forme et à son timing. Les renseignements préliminaires étaient précis et détaillés, même si l’intensité du barrage – 331 tirs – était légèrement supérieure aux prévisions.