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Hillary Clinton accepte-t-elle l’argent marocain du « phosphate de sang » ?

Les critiques considèrent que le don d’un million de dollars octroyé à la Fondation Clinton est un stratagème pour renforcer le soutien à l'exploitation illégale de la « dernière colonie en Afrique ».
Morocco's King Mohamed VI and U.S. Secretary of State Hillary Clinton (R) speak during the presentation of a solar energy project in Ouarzazate November 2, 2009. REUTERS/Rafael Marchante (MOROCCO ROYALS POLITICS ENVIRONMENT) - RTXQ9YQ
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Hillary Rodham Clinton approuve l'exploitation illégale des terres contestées et prend le risque de saboter quatre décennies de diplomatie onusienne en acceptant des fonds provenant du Maroc, selon les critiques.

Clinton, qui a prévu d'annoncer sa candidature à l'investiture démocrate le 12 Avril, a été critiquée pour avoir accepté des contributions étrangères destinées à la Fondation Clinton, dont récemment un don d’un million de dollars de l'OCP, un géant des engrais qui appartient au gouvernement marocain. Ce qui n’a pas été dévoilé dans les rapports initiaux est que l’OCP - l'Office Chérifien des Phosphates - est un acteur majeur dans l'exploitation des ressources minérales du Sahara occidental, un territoire contesté connu comme la « dernière colonie en Afrique » dont le Maroc a pris contrôle depuis que la puissance espagnole coloniale l’eut abandonné dans les années 1970.

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